La propriété intellectuelle, c’est le LOL !

Hier grâce @Skhaen (merci à lui !), nous avons été invités, Thomas Fourmeux et moi, à faire une présentation sur le Copyright Madness dans le cadre de Pas Sage en Seine 2013.

Pierre-Joseph Proudhon avait dit « La propriété, c’est le vol ! ». Nous disons aujourd’hui « La propriété intellectuelle, c’est le LOL ! » ;-)

Au risque d’infliger des dommages irréparables à notre santé mentale, nous nous sommes donc replongés dans les archives que nous avons accumulées depuis six mois, pour vous proposer une radiographie des délires et dérapages en tous genres de la propriété intellectuelle.

Voici donc ci-dessous le support que nous avions concoctés, qui se termine aussi par quelques pistes esquissées pour essayer de sortir de cette spirale délirante…

Et voici le lien vers la capture vidéo de l’intervention.

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Cliquez sur l’image pour voir la vidéo.

L’humour peut être une arme puissante et c’est le parti que nous avons pris avec le Copyright Madness de tourner en dérision ces excès de la volonté d’appropriation. Mais l’accumulation de tous ces dérapages laisse quand même une sensation de malaise désagréable et doit nous inciter à aller plus loin…

Une fois que vous aurez visionné cette présentation, je vous invite à cliquer sur ce lien qui exprime à mon avis exactement le sens caché derrière ce phénomène grandissant d’accaparement des connaissances humaines.

Réagir ou laisser faire, telle est la question…


15 réflexions sur “La propriété intellectuelle, c’est le LOL !

  1. Bonjour,
    je voudrais juste vous signaler que vous avez oublié un mot dans votre premier paragraphe.
    Je suppose qu’il faut lire : »dans les archives que nous avons accumulées depuis six mois ».
    Merci pour vos textes.

    1. Je me permets de hijacker le premier commentaire pour râler.
      Je ne devrais pas avoir besoin de m’inscrire où que ce soit pour téléharger les slides : ce n’est pas ça, Internet. Et activer le ajax.googleapis ou autres, non plus.
      Vous êtes contre les abus du copyright ? Alors pourquoi participer à un fichage de tout ce que lit tout le monde (si c’est une question de bande passante, je comprends… mais pas slideshare, quoi) ?

      1. Merci pour cette trollerie. Vous me rappelez que j’ai oublié d’ajouter une catégorie « Copyleft Madness », phénomène qui existe tout autant et qui n’est, d’une certaine manière, que le reflet inversé du Copyright Madness.

        1. Pas d’accord pour le « Copyleft Madness ». C’est du troll en le fait que hors sujet en commentaire de cet article, mais je ne vois pas en quoi il a tort.

    1. On y travaille bien sûr ! Il y a de quoi faire une superbe gamme de T-Shirts et de mugs. Coming Soon ! Et on promet de reverser un pourcentage au Parti Pirate français ;-)

  2. Lu quelque part : « Une nouvelle décision de la Cour suprême des États-Unis interdit de breveter des gènes humains “naturels”, ce qui pourrait ouvrir la voie à une nouvelle définition de la propriété intellectuelle dans le monde des biotechnologies. »
    On n’est pas dans le numérique mais bon…ça fait plaisir quand même…

  3. Le domaine où le copyright madness donne des effets proprement stupéfiants : l’art « avec un grand A ». La plainte d’Orlan en est une des manifestation les plus éclatantes : où comment une artiste dont l’oeuvre (que j’apprécie au passage) consiste à citer, s’approprier, copier, etc. des modes de représentations du corps (notamment féminin) dans l’art (passé et non-occidental) – ce que j’ai toujours compris (mais peut être ais-je tord) comme une façon intéressante de questionner nos propres modèles de représentation – bref : Orlan attaque une star musicale parce qu’elle aurait copié « son univers »… fait de citations et de réappropriations. Bon ok, ne pas citer l’artiste c’est vraiment naze de la part de la chanteuse et en plus, je ne sais pas exactement à quel point la dite chanteuse à poussé le plagiat (si il y a vraiment plagiat).
    Ce qui m’énerve le plus , c’est que l’art consiste tout de même essentiellement à remixer, copier, transformer, apporter sa propre version d’une proposition faite par un autre artiste (en général mort mais pas tout le temps. Sans parler de tous les artistes actuels qui font de la citation (comme Orlan) une part essentielle de leur oeuvre…

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