Le bien commun est une notion qui se chante, n’en déplaise à Sony !

Repérée grâce à l’excellent blog de la P2P Foundation de Michel Bauwens, je vous recommande vivement l’audition de la chanson The Commons, que le chanteur folk américain David Rovics a dédiée aux biens communs.

Les paroles, que vous pouvez consulter ici, sont intéressantes dans la mesure où elles font le lien entre les différentes catégories de biens communs, en commençant par les biens communs de la Nature que sont la terre, l’air ou l’eau, pour finir avec les biens communs de la Culture.

Les derniers couplets illustrent cette continuité en évoquant à la fois la question de l’appropriation du vivant, à travers le problème des droits de propriété réclamés sur les semences ou sur les gènes, et celle de la guerre au partage de la musique.

You claim to own the harvest with your terminator seeds
You claim to own the genomes of every animal that breeds
You claim to own our culture and the music that we play
And with every song we download to your coffers we must pay

You would even own my name and you say it’s for the best
Maybe you’ll let us on your radio stations if our songs can pass your test
You own country, you own western, you say you’ve given us a choice
You may own the airwaves but you’ll never own my voice

It’s the commons, our right of birth
And to you who’d own the music all around the Earth
Our future is your downfall, when we cut this ball and chain
You who’d sacrifice the public good for your private gain

La phrase « You would even own my name » me fait penser à certains délires du Trademark Madness, comme l’affaire de Madame Figaro ou celle de Madame Milka, où des personnes s’étaient vues interdire l’usage de leur vrai patronyme par des marques.

Les images qui passent en arrière-plan de la vidéo montrent que cette chanson a été écrite dans le cadre du mouvement qui avait conduit à la publication du Manifeste pour la récupération des biens communs en 2009. Sur le site de David Rovics, on apprend qu’il existe également un album entier intitulé The Commons, rassemblant plusieurs des titres de l’artiste, enregistrés en live.

Par une fâcheuse coïncidence, le hasard a fait que l’on a appris également aujourd’hui que Sony Music avait publié un coffret à cent exemplaires d’enregistrements de Bob Dylan datant du début des années 60, dans le seul but d’éviter qu’ils ne tombent dans le domaine public du point de vue des droits voisins au 1er janvier 2013. La directive européenne qui a allongé la durée de ces droits de 50 à 70 ans prévoit en effet qu’elle ne s’appliquerait qu’aux enregistrements ayant fait l’objet d’une exploitation au cours des 50 premières années de protection. Et Sony a même poussé l’arrogance jusqu’à intituler ce coffret « Bob Dylan – The Copyright Extension Collection Vol.I« …

On est là en présence de ce qu’il y a de pire dans le Copyright Madness : cette volonté de détruire méthodiquement les biens communs de la Culture au nom de la logique propriétaire, qui annonce sans doute le pire pour l’avenir. Mais alors que Bob Dylan composait des protest songs contre la Guerre du Viêt Nam, David Rovics, chanteur folk d’aujourd’hui, en écrit une sur les biens communs.

The Times, They Are A Changing… ;-)

Mais peut-être pas tant que cela en définitive si l’on prend l’exemple de Woody Guthrie, autre chanteur emblématique du mouvement Folk. Sa chanson la plus connue, This Land Is Your land, est parfois considérée comme exprimant des valeurs de partage qui sont au coeur de la philosophie des biens communs.

C’est ainsi par exemple qu’elle est interprétée dans le superbe livre collaboratif en ligne, The Triomph Of The Commons :

Those who see the world as a battleground
vanquish duality. The gun-slinging rancher
Nick Grindel in The Western Code (1932)
embodies that mentality: “This town ain’t big
enough for the both of us.”

Those who see the world as a commons value duality. Consider Woody Guthrie: “This land is your land. This land is my land.”

L’une des strophes de la chanson de Guthrie fait directement écho à la notion d’enclosure, qui est au coeur de la pensée des biens communs :

Was a high wall there that tried to stop me

A sign was painted said: Private Property,

But on the back side it didn’t say nothing.

This land was made for you and me.

On retrouve cette même veine dans les paroles de la chanson The Commons de David Rovics :

And now you build your fences and you say there’s nothing we can do
You say the world around us belongs fairly to the few
But about six billion people, no doubt will agree
This world is our home, not your property

It’s the commons, our right of birth
And you who would enclose the land all around the Earth
Our future is your downfall, when we cut this ball and chain
You who’d sacrifice the public good for your private gain

On peut même aller plus encore dans les parallèles, car Woody Guthrie avait une relation assez particulière avec le copyright, puisqu’il faisait appliquer cette notice sur ces disques :

This song is Copyrighted in U.S., under Seal of Copyright # 154085, for a period of 28 years, and anybody caught singin it without our permission, will be mighty good friends of ourn, cause we don’t give a dern. Publish it. Write it. Sing it. Swing to it. Yodel it. We wrote it, that’s all we wanted to do.

Tout ceci ne fait que mieux ressortir l’abjection du comportement de Sony vis-à-vis des chansons de Dylan et donne envie de chanter bien haut l’hymne aux biens communs de Rovics. A quand une adaptation en français ? Il va falloir que j’en parle à mes camarades de SavoirsCom1 ;-)

PS à l’attention des trolls libristes : je n’ai pas besoin de boule de cristal pour savoir exactement ce qui va se passer dès la minute où j’aurais publié ce billet. Des libristes – des vrais, des durs, des tatoués – vont se précipiter sur le site de David Rovics pour vérifier sous quelle licence est publiée cette chanson. Et là, ils vont constater que Rovics utilise une licence Creative Commons comportant une restriction d’usage commercial (NC).

Là, ils vont revenir dans ces commentaires, avec leurs bons vieux arguments, comme quoi le NC, c’est le mal absolu / l’antéchrist / le grand fléau / la grande prostituée de Babylone (rayez la mention inutile) et pousser les hauts cris habituels, comme quoi c’est-NC-donc-c’est-pas-libre-donc-c’est-pas-des-biens-communs.

J’ai déjà expliqué ailleurs qu’à aucun prix je ne laisserai le « librisme » procéder à une annexion sémantique de la Culture libre et encore moins de la notion de Biens communs. Je dirais même que cela relève selon moi d’une forme de Copyleft Madness, symétrique au Copyrigth Madness, et redoutable dans ses conséquences à terme si l’on n’y prend pas garde.

La conception qui voudrait que les biens communs soient incompatibles avec le NC a été soutenue récemment par Rufus Polock, le fondateur de l’Open Knowledge Foundation, dans le débat à propos du maintien de la clause NC dans les Creative Commons. D’autres, comme Silvère mercier, ont au contraire très bien montré que la théorie des biens communs appelait une approche complexe des usages marchands, qui ne pouvait se réduire aux simplifications libristes.

Pour couper court aux récriminations des trolls qui pourraient venir rôder dans les commentaires de ce billet, j’ajouterais que c’est un grave contresens d’exclure les oeuvres sous NC de la notion de biens communs. En effet, Elinor Oström, qui est à l’origine de la refondation moderne de cette notion et de son extension aux biens culturels, a parfaitement expliqué que les règles relatives à chaque bien commun sont définies par la communauté d’acteurs qui en a la charge. Par ailleurs, David Bollier, l’un des penseurs les plus éminents des biens communs fait explicitement de la capacité des communautés à décider des usages commerciaux l’un des principes généraux applicables aux communs :

  • Maintenance d’une ressource sur le long terme
  • Accès équitable et bénéfique pour un usage individuel (et non marchand) des commoners
  • Transparence et responsabilité au sein des commoners
  • Capacité à identifier et à punir les usages abusifs, le vandalisme et les appropriations
  • Capacité à déterminer si la ressource doit être aliénée en vue d’un usage marchand ou non.

Il en résulte que la thèse libriste est en contradiction avec les fondements de la théorie des biens communs : certains d’entre eux peuvent être placés sous un régime autorisant l’usage commercial, mais rien n’indique que ce degré d’ouverture est obligatoire pour pouvoir parler de biens communs.

PPS : intitulé initialement, « les biens communs ont leur chanson ! », j’ai rebaptisé ce billet « Le bien commun est une notion qui se chante, n’en déplaise à Sony ! » d’après ce tweet de mes collègues d’@bibcouronnes. Merci à eux.


9 réflexions sur “Le bien commun est une notion qui se chante, n’en déplaise à Sony !

  1. Du coup, est-ce qu’on ne peut pas une fois pour toute arrêter les débats stériles à base d’hommes de paille et de plus-pur-que-toi en appelant cc-0 cc-by et cc-by-sa « copyleft » et copyleft+clause NC=biens communs ?

    Je comprends que c’est désagréable de se voir confisqué le branding « libre ». Mais cela l’est tout autant de voir le travail de plus de 40 ans de la free software Foundation de définition des « licences libres », celui des Wikimédiens depuis douze ans de promotion du copyleft et celui de l’OKFN méprisé parce que des pratiques récentes et émergentes se revendiquent du terme « culture libre ».

    Enfin bon, on est le mois du domaine public et au lieu de bosser là-dessus ensemble, on se traite de trolls. Super.

    1. Je suis bien d’accord avec toi, mais les réactions que je constate dans les commentaires ici ou sur Twitter sont systématiques et vraiment agressives. Je n’ai pas tellement l’habitude de me laisser faire sans réagir, surtout que l’enjeu pour moi est considérable, dans la perspective des combats à venir, notamment la question de la légalisation des échanges non-marchands, centrale à mes yeux, qui a un besoin vital qu’on ne discrédite pas la notion de non-commercial.

      Pour moi, ce discours « libriste » dur ne fait plus partie de la solution ; il fait partie du problème.

      Par ailleurs, je pense que c’est se méprendre de croire que la Free Software Foundation défend la conception dure que les libristes véhiculent. Ce billet écrit par Hugo Roy explique très bien que Richard Stallman lui-même fait des distinctions très nettes entre les oeuvres fonctionnelles (logiciels essentiellement) et d’autres catégories d’oeuvres et il estime que toutes ne doivent pas forcément être « libres » au sens où le sont les logiciels : http://blog.hugoroy.eu/2010/01/24/oeuvres-culturelles-copyleft-et-non-commercial-questions-de-points-de-vue/ Par ailleurs, Stallman a apporté sans ambiguïté son soutien aux propositions du Parti Pirate Suédois, qui est articulé autour de la notion de légalisation des échanges non-marchands : http://politiquedunetz.sploing.fr/2012/10/stallman-soutient-les-positions-du-parti-pirate-suedois-sur-les-reformes-des-droits-dauteurs-des-marques-et-du-brevet/

      Les choses sont bien plus nuancées et complexes que les approximations et amalgames que l’on lit trop souvent.

      Je ne méprise pas le travail de définition du « Libre » qui avait son importance dans le champ du logiciel, mais il possède ses spécificités, et je conteste que l’on doive adopter les mêmes raisonnements en dehors de cette sphère, à toutes les champs de la création. Surtout je rejette la tentative d’annexion sémantique de la Culture libre et des Biens communs à laquelle se livre la frange dure « libriste ».

      Enfin, attention à ne pas déformer ce que je dis : je n’ai jamais soutenu que les biens communs « exigent » une approche NC. Ce n’est d’ailleurs pas ce que dit David Bollier. Wikipédia est sans conteste à ranger dans la catégorie des biens communs (c’est même sans doute le bien commun numérique le plus abouti qui soit). Mais cela ne doit pas nous amener à penser que c’est le seul mode d’existence des biens communs sur Internet. Pour moi par exemple, l’ensemble des photos sur Flickr sous licence CC constitue un bien commun numérique et pas seulement celles sous CC-BY ou CC-BY-SA.

      Voilà donc exactement quelle est ma position.

      C’est le mois du domaine public, merci de le rappeler et je vais y participer activement, mais cela ne m’empêchera pas de dénoncer et de lutter contre des abus que je juge vraiment très dangereux pour l’avenir.

    2. Ben j’ai cru comprendre que copyleft voulait plutot dire « clause SA ».
      Donc disons « libre » pour cc-0 cc-by et cc-by-sa, et « biens communs » pour la même chose + ceux qui ajoutent la restriction NC. Mais du coup ce qui manque c’est un adjectif. C’est très facile de dire musique libre (et beaucoup de gens ajoutent de façon malvenue « de droits »), mais un peu plus pénible de dire musique faisant partie des biens communs. Du coup on préfère dire libre (voire même free chez les anglais, c’est encore plus simple mais ça induit encore du flou avec gratuit) parce que ça sonne bien et que c’est vite dit.

      Donc il nous faut un adjectif qui envoie, c’est tout.

      On copyrighte le mot « libre » sinon, ce serait plus simple, genre avec un droit des marques. Ça m’étonne d’ailleurs que pensonne n’ait déjà pensé à la faire…

  2. Ce que tu dis de la position de Stallman et de la FSF est très juste à un seul détail près: « Je pense que c’est se méprendre de croire que la Free Software Foundation défend la conception dure que les libristes véhiculent. Ce billet écrit par Hugo Roy explique très bien que Richard Stallman lui-même fait des distinctions très nettes entre les oeuvres fonctionnelles (logiciels essentiellement) et d’autres catégories d’oeuvres et il estime que toutes ne doivent pas forcément être « libres » au sens où le sont les logiciels. »

    Le détail près, c’est l’emploi du mot « libriste »: tu as assurément raison de dire que Stallman ne partage pas les positions des intégristes obtus qui t’énervent… mais du coup, tu emploies « libriste » comme synonyme d' »intégriste obtus », alors qu’énormément de gens dans la mouvance du logiciel libre l’emploient comme synonyme de « partisan du logiciel libre en complet accord avec les positions de Stallman ». C’est une querelle de définition, mais si Stallman lui-même n’est pas libriste, as-tu un autre mot court pour qualifier ceux qui se réfèrent à ses idées? Moi, je n’en connais pas…

    1. C’est hélas ce qui arrive lorsqu’un groupe laisse les éléments les plus radicaux en son sein s’exprimer sans les reprendre. Cela rejaillit sur l’ensemble de la communauté et ce n’est bon pour personne.

      Ce n’est pas à moi de trouver des noms, mais à la communauté du Libre de se mettre au clair.

      Sinon, j’en ai un quand même, de nom pour désigner ce genre de dérapages : c’est pour moi du Copyleft Madness, par opposition au Copyright Madness que je dénonce méthodiquement par ailleurs. Les extrêmes, on le sait, souvent se rejoignent…

  3. C’est pas l’essentiel du sujet, mais en effet, je suis moi aussi régulièrement surpris par l’agressivité de *certains* libristes, qui semblent confondre pas mal de chose et faire preuve d’un absolutisme douteux, au minimum.

    Le domaine public existait bien avant la première licence libre. Il est tellement antérieur aux licences libres qu’il est même antérieur aux licences propriétaires, et plus généralement à la propriété intellectuelle. Celle-ci n’est jamais, à l’origine, qu’un ensemble de monopoles accordés PAR LA SOCIETE aux auteurs et inventeurs, pendant une période leur permettant d’en tirer bénéfice, et les encourageant à réitérér. Je passe sur l’évolution ultérieure du droit d’auteur et sa conversion lente mais certaine en « droit d’éditeur », on est tous d’accord sur ça.

    Les Creative Commons s’inspirent de la philosophie libre, mais n’ont jamais été des licences libres au sens de la FSF ou de l’OSI, à ma connaissance. Je ne vois donc même pas pourquoi les libristes viennent critiquer les CC, et en particulier le NC. On n’est peut-être pas dans la pureté des principes libristes, mais on s’en fout puisque les licences CC ne revendiquent pas le fait d’être des licences libres au même titre qu’une GPL par exemple. Je trouve donc ces réactions hors sujet, en plus d’être excessives.

    Au-delà, ceux des libristes qui se livrent à ce genre de critique se sont perdus dans les principes du Libre, en en oubliant les finalités. Les mêmes qui sautent à la gorge de Tristan Nitot ou de Bernard Stiegler s’ils font une conférence avec un Mac. C’est une forme d’intégrisme, où l’on s’attache plus à un dogme qu’à la philosophie de base ou aux finalités poursuivies.

    L’urgence est à faire échapper le maximum de ressources, de créations et de progrès à l’appropriation industrielle et marchande. L’urgence est à mettre un terme à l’inversion du balancier : l’heure n’est plus à la protection de la propriété privée face aux abus de l’Etat, comme au 19e siècle, mais à la revalorisation et à la protection des biens communs face aux abus des industries privées, ainsi qu’à la revalorisation d’un rapport direct entre l’artiste et l’amateur, fondé sur des licences que l’auteur paramètre lui-même sans passer sous les fourches caudines d’un éditeur, d’une major ou encore d’un patron de presse.

    Dans ce contexte, licences Creative Communs, protection du domaine public, licences libres, Open Data et Open Source, sont autant de dispositifs qui sont utiles et pertinents. A nous de les déployer et de les combiner avec intelligence, plutôt que de revendiquer telle ou telle « pureté ».

    RMS, qui est pourtant d’une rigueur qui confine à l’obsession dans l’emploi ou la proscription de certains termes, à commencer par celui de « propriété intellectuelle », n’est pas aussi virulent avec les CC que ces librextrémistes qu’on peut croiser – et qui alimentent d’ailleurs malgré eux le discours des lobbyistes qui se plaisent à nous dépeindre comme des anarchistes proudhonistes le couteau entre les dents, ou comme 5 gus libertaires dans un garage.

    1. La finalité, c’est l’humain. Avec une licence libre, tant qu’on respecte la paternité de l’oeuvre, on peut en faire quasiment ce qu’on veut. Avec une oeuvre NC ou ND, ok c’est gratuit, mais ça s’arrête là. On ne peut rien en faire. Donc non, ça n’a rien de libre.

      Si l’on reprend les exemples du copyright madness, comme la kermesse d’une école primaire qui s’est vue infliger une amende parce qu’elle n’avait pas payé le droit d’auteur pour une chanson reprise par des enfants dans leur spectacle, ça sera la même chose pour un morceau en CC-NC (plein de kermesses font payer un petit quelque chose, donc utilisation commerciale). Même chose pour un meme, un mashup, un remix, une amv[1]… c’est l’essence même d’Internet, et pourtant, si ton oeuvre est en ND, ben c’est illégal, tu n’as pas le droit de la modifier et de créer de nouvelles oeuvres.

      Donc bon, un bien commun pour lequel on ne peut strictement rien faire, franchement, on a vu mieux. Encore une fois, c’est gratuit, mais ça s’arrête là.

      Et pour rebondir sur les propos de calimaq, si demain les échanges non marchands sont légalisés, évidemment, ça créera un accès sans pareil à la culture. Mais, aussi bien soit-il, ça ne sera qu’un accès. Ça ne donnera nullement le droit de créer un fan edit[2] du dernier blockbuster US à la mode, ça ne légalisera pas non plus les fanfiction[3], fanart[4] ou toute autre idée créative que vous auriez pu avoir.

      Maintenant, le fait de ne pas vouloir être un simple consommateur, fait peut être de moi un intégriste.

      [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime_music_video
      [2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Fan_edit
      [3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Fanfiction
      [4] https://fr.wikipedia.org/wiki/Fan_art

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.